Exposition permanente – Salle des panoramas

A cità

La ville

- Francesco Canevaro, Ajaccio, 1707 © Archivio di Stato de Genes, Fonds Corsica, liasse 406
Plan d’Ajaccio relatif aux projets extraordinaires de 1808, 1808 © Service Historique de la Défense, Vincennes

En arrivant à Ajaccio en 1836, Balzac raconte : « me voici dans la ville natale des Napoléon », car c’est ici qu’ont grandi Napoléon et les siens. Mais l’histoire de la ville est plus ancienne.

Une agglomération avec un port apparaît au IIe siècle tandis qu’une cathédrale et un baptistère y sont construits quatre siècles plus tard. En 1272, la Commune de Gênes prend possession des lieux.

À partir de 1492, un urbanisme se développe autour d’une nouvelle citadelle génoise en construction. Un premier habitat s’élève à l’intérieur des remparts autour de trois artères principales tandis qu’un quartier populaire, désigné comme U Borgu, se dresse à l’extérieur.

En 1799, lorsque Napoléon devient Premier Consul, sa ville natale n’est qu’un petit bourg qui étouffe dans ses remparts. Un plan d’embellissement est réalisé, la nouvelle Ajaccio se modernise et se développe suivant deux axes perpendiculaires.

Tout au long du XIXe siècle l’urbanisation et la modernisation continuent suivant le plan napoléonien. Sous le Second Empire, puis sous la Troisième République, la ville se dote d’un quartier dédié au tourisme et connait son âge d’or comme station d’hiver réputée.

L’explosion démographique et l’insalubrité des quartiers anciens à la fin du siècle passé entrainent une demande de logements suivant de nouveaux modèles architecturaux. L’habitat se densifie alors sur le littoral, mais également sur les hauteurs de la ville et à la limite des communes environnantes.