Exposition permanente – Salle des panoramas

A Corsica

La Corse

Plan Terrier de la Corse (1770-1795) - assemblage des 39 rouleaux de plans - associé à des courbes de niveaux bathymétriques © Archives départementales de la Corse du Sud / IGN / on-situ

Kallisté. La plus belle, c’est ainsi que les Grecs antiques ont surnommé la Corse, véritable montagne dans la mer et troisième plus grande île de Méditerranée occidentale.

Elle s’étend sur 183 km par 83,5 km. Une chaine montagneuse allant du Nord-Ouest au Sud scinde la Corse en deux parties : le deçà-des-monts (U Cismonti), où se situe Bastia, et le delà-des-monts (U Pumonti), où se trouve Ajaccio. L’île compte plusieurs sommets supérieurs à 2000 mètres, dont les points culminants du Monte Cinto (2707 m) et le Monte Rotondo (2622 m).

L’histoire de la Corse est aussi tourmentée que sa géographie. Contrôlée dès l’Antiquité par des puissances extérieures, l’île connait plusieurs dominations étrangères. Le XVIIIe siècle marque une rupture brutale lorsque les Corses, menés par Pasquale Paoli, se révoltent contre Gênes qui gouverne l’île depuis le XIVe siècle. En 1768, les Génois cèdent l’île aux Français qui la soumettent militairement. Depuis, la Corse est française exception faite du royaume anglo-corse entre 1794 et 1796 et de l’invasion italienne en 1942-1943.

En 2020, la Corse comptait 343 700 habitants, affichant une croissance moyenne annuelle de 1,0 %, devenant la région de France métropolitaine où la population augmente le plus fortement. La dynamique démographique insulaire est tirée exclusivement de l’apport migratoire, le solde naturel étant déficitaire. Parmi les aires d’attraction urbaine, Ajaccio est la plus dynamique.